Gilles Bocquillon
Enseignant en classe de CM depuis mes débuts dans l’enseignement, je suis arrivé à Notre-Dame à
la rentrée 2000. Directeur auparavant de l’école Saint-Louis à Nieppe, c’est à ce titre que j’ai
contribué avec la Municipalité nieppoise à la mise en oeuvre en 1985 des premières Classes vertes
de ma commune d’adoption. Ici, sur La Chapelle, le projet était déjà en place ! C’est donc tout
naturellement que, nommé à Notre-Dame, j’ai de suite accepté de poursuivre le projet existant en y
apportant mon expérience, mes envies et mon goût pour la montagne. Je n’ai jamais rechigné « à
partir » malgré les contraintes familiales et j’espère avoir permis modestement à quelques
générations de Chapellois d’emmagasiner de jolis souvenirs. Le projet a bien sûr évolué et suivi
entre autres la grande révolution numérique : de l’envoi fastidieux de fax résumant nos journées
écrits à la main et affichés à l’école, on est passé aux blogs riches en couleurs, les DVD ont succédé
aux VHS et les albums photos papier ont laissé la place aux CD et clés USB… La durée est passée
de 14 à 10 jours pour des raisons budgétaires mais l’esprit de camaraderie et d’apprentissage de
l’autonomie est resté bien ancré.
Evidemment, toutes ces éditions successives (au rythme d’un séjour tous les 2 ans) ont pu être
menées à bien avec la collaboration et la compréhension de la direction, des comités OGEC et
APEL, sans oublier la participation de la Municipalité. Il me plaît encore de souligner que les 4
derniers séjours ont été partagés avec la classe de CM 2 de l’école publique de Bouvigny-Boyeffles.
Un rapprochement certes nécessaire sur le plan financier mais réellement enrichissant pour les
enfants de notre école. A l’époque des voyages faciles vers toutes destinations lointaines, la classe
de découverte, qu’elle soit de mer ou de neige doit rester une occasion unique de re-découvrir les
beautés de notre pays.
Arrivé à la retraite en 2017, je me suis donné une année sabbatique… avant que Virginie Pennel,
alors présidente de l’APEL et Olivier Baillion ne me débauchent pour une nouvelle et belle aventure
au sein de l’OGEC dont je suis maintenant secrétaire et rédacteur des « Échos ». Très heureux de
continuer avec vous un petit bout de chemin dans cette école ! Je souhaite longue vie à ces classes
transplantées, longue vie à Notre-Dame-de-Lourdes !